Afin de mieux organiser l’accès aux soins en orthophonie, l’ARS met à jour la carte des territoires où l’offre d’orthophonistes est insuffisante.
Cette carte permet d’identifier les zones où l’accès à un orthophoniste est difficile et où des aides peuvent être proposées pour encourager les installations.
Quatre types de zones
Le territoire est découpé en zones, à l’échelle de ce qu’on appelle les « bassins de vie », c’est-à-dire les zones délimitées géographiquement où les habitants trouvent leurs services du quotidien (écoles, commerces, soins...).
Dans les grandes villes de plus de 30 000 habitants, le découpage est un peu plus fin.
En fonction du nombre d’orthophonistes présents au regard nombre d’habitants, chaque zone est classée dans l’une des quatre catégories suivantes :
- Zones sous-denses : ce sont les zones où il manque clairement des orthophonistes.
Elles représentent 35,3 % de la population régionale. - Zones intermédiaires : l’offre est présente, mais l’équilibre reste fragile.
Elles concernent 60,1 % de la population régionale. - Zones très dotées : elles représentent 3,5 % de la population régionale.
- Zones sur-dotées : elles concernent 1,1 % de la population régionale.
Ce classement repose sur une méthode nationale, appliquée de la même façon dans toutes les régions, et adaptée à la réalité locale.
Seuls les orthophonistes qui s’installent dans les zones dites "sous-denses" peuvent bénéficier d’aides à l’installation ou au maintien en exercice.






