Depuis plusieurs années des progrès notoires ont été réalisés en matière de sensibilisation à l’autisme et de son acceptation. Mais le chemin est encore long. Dans la quatrième étude d’impact de la stratégie nationale autisme-troubles du neuro-développement, conduite par Ipsos, 89% des personnes concernées déclarent se sentir culpabilisées par l’entourage et 95% incomprises dans ce qu’elles vivent.
Si le chiffre de la prévalence varie selon les études, les scientifiques s’accordent sur un taux de 2% pour l’autisme, soit 15000 naissances par an en France et d’un enfant sur six pour l’ensemble des troubles du neuro-développement, soit 120.000 naissances par an en France.
Le 2 avril, chacun est donc invité à faire un geste simple et symbolique qui témoigne de l'acceptation de la diversité en portant un ruban bleu, un vêtement bleu ou, autre option, partager un selfie bleu sur ses réseaux sociaux avec #TousEnBleu.
Partout en France de nombreux monuments et équipements seront également illuminés en bleu. Les années précédentes, l’Elysée, l’opéra de Montpellier, le palais de justice de Lyon, la place Stanislas à Nancy, le palais des beaux-arts de Lille et bien d’autres étaient azurés le temps d’une soirée. Cette année, sobriété énergétique oblige, les dispositifs énergivores resteront éteints.
Cette journée est mondiale. L’ONU organisera un événement virtuel le dimanche 2 avril, de 10 heures à 13 heures. Rendez-vous ici.
(Extrait du communiqué de presse national, Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement)